"Depuis que
ma production d’agrumes alimente quelques AMAPS sur le continent, je n’ai de
cesse de vous informer sur les effets du dérèglement climatique. L’impact sur
les cultures se fait de plus en plus ressentir.
Pour preuve, s’il en faut encore,
ces températures hors du commun en février dont beaucoup d’entre nous s’en
réjouissent car ils peuvent profiter des joies de l’eau. Il serait opportun que
la population s’en inquiète un peu plus, se pose les bonnes questions et agisse
pour préserver ce qui peut encore l’être.
Vous pouvez constater que début février des fraises plein champ étaient
prêtes à être consommées, et que les fleurs de pêchers attiraient déjà les bourdons.
Ces photos laissent sous-entendre que nous n’avons pas eu de température très
basse. Faux, les nuits sont très froides avec parfois même des gelées
matinales. Mais les journées sont très chaudes de 15 à 20°. Les plantes, pour
sortir de leur phase de repos végétatif ont besoin d’une température du sol de
l’ordre de 10 à 12°
et depuis quelques semaine c’est le cas. De plus un aspect favorisant cette
reprise de la vie est le delta entre les températures nocturnes et diurnes
aujourd’hui très élevé.
Tout ceci
explique les récoltes de plus en plus précoces et des fins de saisons
prématurées. La récolte de clémentine s’achève en décembre, celle d’oranges en
janvier et celle de pomelos en mars avril qui étaient les dates de début de
récolte pour ces derniers il y a encore seulement 5 à 6 ans."
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