mercredi 6 mars 2019

Dérèglement climatique

Le dérèglement climatique peut se constater très clairement. Ci dessous un extrait de lettre de notre producteur d'agrumes en Corse et quelques photos.

"Depuis que ma production d’agrumes alimente quelques AMAPS sur le continent, je n’ai de cesse de vous informer sur les effets du dérèglement climatique. L’impact sur les cultures se fait de plus en plus ressentir. 

Pour preuve, s’il en faut encore, ces températures hors du commun en février dont beaucoup d’entre nous s’en réjouissent car ils peuvent profiter des joies de l’eau. Il serait opportun que la population s’en inquiète un peu plus, se pose les bonnes questions et agisse pour préserver ce qui peut encore l’être.  

Vous pouvez constater que début février des fraises plein champ étaient prêtes à être consommées, et que les fleurs de pêchers attiraient déjà les bourdons. 



Ces photos laissent sous-entendre que nous n’avons pas eu de température très basse. Faux, les nuits sont très froides avec parfois même des gelées matinales. Mais les journées sont très chaudes de 15 à 20°. Les plantes, pour sortir de leur phase de repos végétatif ont besoin d’une température du sol de l’ordre de 10 à 12° et depuis quelques semaine c’est le cas. De plus un aspect favorisant cette reprise de la vie est le delta entre les températures nocturnes et diurnes aujourd’hui très élevé.

Tout ceci explique les récoltes de plus en plus précoces et des fins de saisons prématurées. La récolte de clémentine s’achève en décembre, celle d’oranges en janvier et celle de pomelos en mars avril qui étaient les dates de début de récolte pour ces derniers il y a encore seulement 5 à 6 ans."




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